dont ils n’ont pas à s’occuper : la paie et l’échéance, par exemple.
Cette question est importante car, en dirigisme, plus qu’en libéralisme, les institutions valent ce que valent les hommes.
Il y a deux solutions : choix par les Professions ou désignation par l’État.
Dans la première hypothèse, quelles’seront les règles de l’élection ? Les Trusts écraseront-ils les petits ?
Dans la deuxième, quelles seront les modes de nomination des Directeurs responsables ? Examens, ancienneté, intrigue ou petit bonheur ?
Pourquoi certains C. O. sont-ils nantis d’un Comité, d’autres d’un seul Président, d’autres d’un simple Directeur, ou enfin, parfois, d’un modeste Secrétaire Général ? Quelles peuvent être les lois mystérieuses qui régissent ces choix éclectiques ?
Que veut dire le terme « responsable » accolé au titre de Président ou Directeur, et qui sent sa C. G. T. d’une lieue ? Y a-t-il un exemple où cette responsabilité ait joué ?
Si on les supprime, il faudra se rappeler qu’elles étaient au service de leurs membres, alors que, jusqu’à ce jour, les assujettis ont été au service des C. O.