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étaient très importants. La preuve en est surtout donnée par l’empressement avec lequel les membres payaient leur cotisation et répondaient aux nombreuses convocations de leur Président. C’est ici, pour moi, une nouvelle occasion de manifester ma gratitude à tous mes Collègues pour la confiante collaboration qu’ils m’ont apportée pendant de si longues années.

Grâce à la souplesse de l’Économie libérale, chaque profession modelait sa Chambre Syndicale suivant les cas d’espèce. Beaucoup de Chambres sont locales et se réunissent dans une Fédération Nationale. D’autres sont uniques pour toute la France. Dans certains cas, une même profession peut posséder deux ou plusieurs Chambres Syndicales concurrentes. Je n’y vois aucun inconvénient, les Pouvoirs Publics ayant toutes facilités pour apprécier la valeur relative de ces Chambres, représentant souvent des entreprises d’importances très différentes. Des esprits chagrins ont quelquefois reproché à certaines Chambres Syndicales d’être en sommeil. C’est probablement parce que leurs membres étaient satisfaits de leur sort et n’avaient besoin de rien. En outre, la caractéristique essentielle des Chambres Syndicales est le libre choix de leur Comité et de son Bureau. En cas de carence d’une Chambre, rien n’est plus facile que de changer ses dirigeants, ou d’en constituer une autre.

Pour parfaire l’édifice, l’ensemble des Chambres Syndicales et des Fédérations était surmonté par la défunte Confédération Générale du Patronat Français, que l’on