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malisation, créé par notre Chambre en 1926. Sous la direction éclairée de l’ingénieur Maurice Berger, les services rendus à l’Automobile furent inestimables, mais sans contrainte, avec de la patience et de la persuasion, sans qu’il en coûtât un centime à l’État.

Une autre tâche importante de la Chambre a trait aux questions commerciales. En premier lieu se plaçait l’organisation du Salon annuel de l’Automobile, de concert avec les Constructeurs d’automobiles, de cycles et les Carrossiers. Je crois que cette manifestation, de réputation mondiale, est une brillante illustration de la capacité d’organisation des Chambres Syndicales.

Les relations commerciales avec la clientèle étaient particulièrement suivies, soit par des accords de fait avec les Constructeurs d’automobiles, soit par l’établissement d’une charte de la distribution qui comportait plus de recommandations que de règles impératives, mais qui n’en était pas moins très efficace.

Les crédits étaient discrètement surveillés par des recoupements de renseignements et, en cas de défaillance d’un client important, c’est la Chambre qui prenait en mains la défense des intérêts financiers de ses membres.

Le Commerce extérieur avait toute la sollicitude de la Chambre, soit à l’importation par l’établissement de la délicate nomenclature douanière et la discussion des tarifs de protection, soit à l’exportation par la surveillance des traités de commerce et l’étude des marchés étrangers.