les œuvres de Lehmann d’un éclectisme vulgaire. « Il essayait, a dit Baudelaire, de se faire pardonner la genèse de ses tableaux par quelques mixtures adultères. »
Je trouve
tout à fait insupportable. C’était, d’après Amaury-Duval,
l’homme qui voulait arriver ; il est arrivé à peindre à fresque
la coupole de la Madeleine, avec une emphase et un mauvais
goût plus dignes de l’atelier de Delaroche que de l école
d’Ingres. Sa vue ayant baissé, il s’adonna à la céramique.
La forme et la matière de ses vases fabriqués à Beauvais
ne révèlent pas plus de dons que sa peinture. En revanche,
le théoricien est à lire. C’est lui qui émit l’opinion vulgarisée
par Ch. Blanc sur l’harmonie du drapeau tricolore par
les proportions, par les quantités relatives des trois couleurs.
Son ouvrage sur la Céramique est plein d’idées de ce genre,
et orienté, comme il convient à l’époque dont nous parlons,
vers l’analogie universelle : analogie entre le blanc et le
noir, la ligne droite et la ligne courbe, le vrai et le faux…
Singulières rêveries d’un peintre qui eut du moins le
mérite de s’intéresser un des premiers à des questions d’art
appliqué, sans penser déchoir !
ont fait de bonnes copies, les Loges, les Stanze ; les unes sont
à l’École des Beaux-Arts ; les autres sont exposées aux intempéries
du climat parisien sous les portiques des Invalides.
Ils ont peint sur lave émaillée et sur carreaux de faïence.
On verra avec plaisir, sous le porche de Saint-Augustin, les
tondi agréables où Paul Balze a mis à profit les souvenirs de
son long commerce avec Raphaël.
élève de Gros, mais disciple d’Ingres, est devenu comme le
type, le symbole de la plus affligeante banalité. Il y aurait
quelque paradoxe à le présenter comme un révolutionnaire.
Pourtant Gustave Planche écrivait en 1836, à propos de ses
peintures de Saint-Sévérin : « À force d’altérer le ton des