donner à chacune que le poids qu’elle
doit avoir : car on ne peut faire plus de
tort à la vérité 3 qu’en voulant l’appuyer
fur de faux raifonnemens.
Je n’examine point ici l’argument
qu’on trouve dans l’idée d’un Etre
infini dans cette idée trop grande
pour que nous la puiflions tirer de notre
propre fond ? ou d’aucun autre fond
nni, & qui paroît prouver qu’un Etre
infiniment parfait exiile.
Je ne citerai point ce confentement
de tous les hommes fur l’exiftence d’un
Dieu, qui a paru une preuve fi forte au
Philofophe de l’ancienne Rome (a). Je
ne difcute point s’il eft vrai qu’il y ait
quelque peuple qui s’écarte des autres
fur cela ; fi un petit nombre d’hommes,
qui penferoient autrement que tous les
autres habitans de la Terre, pourroit
faire une exception ; ni fi la diverfité’9
qui peut fe trouver dans les idées qu’ont
de Dieu tous ceux qui admettent fon
exiftence, empêcheroit de tirer grand
avantage de ce confentement.
Enfin je n’infiflerai point fur ce qu’on
(a) Cicer. TufcuL l. $•
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