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AVANT-PROPOS.

qui appartenoit à chacun. Elle fomma M* Kœnig de produire la lettre originale dont il avoit cité le fragment : & le Roi, comme protecteur de l’Académie, écrivit lui — même à MM. les Magifirats de Berne pour les prier de faire la recherche de cette lettre dans les fources que M. Kœnig avoit indiquées. Après les perquifitions les plus exactes, MM. de Berne ajfurerent Sa Majeflé qu’il ne s’étoit trouvé aucun veflige de lettres de Leybnit^. U Académie en donna avis à M. Kœnig $ elle lui répéta plusieurs fois fon ïnf tance ; & ne reçut de lui que quelques lettres 9 d’abord pour décliner l’obligation où il étoit de produire l’original de ce qu’il avoit cité ? enfuite pour alléguer la difficulté de le trouver ; il ne difoit pas même. l’avoir jamais vu. L’Académie trouvant dans toutes ces circonjlances y dans le fragment même, & dans la manière dont il avoit été cité, de fortes raifons pour ne le pouvoir attribuer à Leybnitr 9 déclara que cette pièce ne méritait aucune créance*,