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AVANT-PROPOS.

me traitoient comme un téméraire oui ofoit être d’un fentiment différent de celui de Leybnit^ 9 les autres vouloient faire croire que je prenois de lui les chofes les plus oppojées à fon fyjlême : à quoi ne peut pas porter un culte aveugle, & l’efprit de parti !

Je ne parle ici qu’à regret d’un événement auquel mon ouvrage a donné heu : mais il a fait trop de bruit pour que je puijfe me difpenfer d’en parler. M, Kœnig, Projeteur en Hollande y fit paroître dans les actes de Leipfick de Vannée lybi, une Diffe nation dans laquelle il attaquoit plujieurs articles de l’Ejfai de Cofmologie _, & vouloit en attribuer d’autres, aujji — bien que quelques découvertes de M. Euler, à M. de Leybnit^, dont il citoit le fragment d’une lettre.

M. Kœiiig, Membre alors de V Académie, attribuant à Leybnit^ des chofes que d’autres Académiciens avoient données comme leur appartenant dans des ouvrages lus dans Jes afjemblées & inférés dans fes Mémoires, l’Académie Je trouva intérejfée à conjlater ce