Page:Maupertuis - Lettre sur le progrès des sciences, 1752.djvu/99

Cette page a été validée par deux contributeurs.

poſent, & n’en éprouvent jamais d’autres, qui peut-être les auroient. C’eſt au haſard & aux nations ſauvages qu’on doit les ſeuls ſpécifiques qui ſoient connus ; nous n’en devons pas un ſeul à la ſcience des Médecins.

Quelques remèdes ſinguliers, qui paroiſſent avoir eu quelquefois de bons ſuccès, ne ſemblent point avoir été aſſez pratiqués. On prétend avoir guéri des malades en les arroſant d’eau glacée ; on en guéri-