Page:Maupertuis - Lettre sur le progrès des sciences, 1752.djvu/68

Cette page a été validée par deux contributeurs.

tout le latin de ſon pays, ordonner qu’on n’y prêchât, qu’on n’y plaidât, qu’on n’y jouât la Comédie qu’en latin. Je crois bien que le Latin qu’on y parleroit ne ſeroit pas celui de la Cour d’Auguſte, mais auſſi ce ne ſeroit pas celui des Polonois ; & la jeuneſſe qui viendroit de bien des pays de l’Europe dans cette ville, y apprendroit en un an plus de latin qu’elle n’en apprend en cinq ou ſix ans dans les Colléges.