Page:Maupertuis - Lettre sur le progrès des sciences, 1752.djvu/131

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

nous donneroient du moins leurs connoiſſances ſans les avoir ſophiſtiquées.

Après tant de ſiècles écoulés, pendant leſquels malgré les efforts des plus grands hommes, nos connoiſſances métaphyſiques n’ont pas fait le moindre progrès, il eſt à croire que s’il eſt dans la nature qu’elles en puiſſent faire quelqu’un, ce ne ſauroit être que par des moyens nouveaux, & auſſi extraordinaires que ceux-ci.