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des animaux. Ce n’eſt donc pas là ce qui manque aujourd’hui à l’Hiſtoire Naturelle ; & quand cela y manqueroit, ce ne ſeroit pas ce que je ſouhaiterois le plus qu’on y ſuppléât. Tous ces traités des animaux que nous avons, les plus méthodiques même, ne forment que des tableaux agréables à la vûe. Pour faire de l’Hiſtoire Naturelle une véritable ſcience, il faudroit qu’on s’appliquât à des recherches qui nous fiſſent connoître, non