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plaçons en eux la force, comme leur appartenant.
On voit par là, combien eſt obſcure l’idée que nous voulons nous faire de la force des corps, ſi même on peut appeller idée ce qui dans ſon origine n’eſt qu’un ſentiment confus. Et l’on peut juger combien ce mot qui n’exprimoit d’abord qu’un ſentiment de nôtre ame eſt éloigné de pouvoir dans ce ſens appartenir aux corps. Cependant comme nous ne pouvons pas dépouiller entièrement les corps d’une eſpèce d’influence les uns ſur les