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— Mais ils t’insultent malheureux 1

— Eh bien, tant pis pour eux. Ça prouve qu’ils ont du temps à perdre.

Et je me rappelai deux ouvriers que j’avais vus se quereller quelques jours auparavant.

L’un furieux, gesticulant, bavant, au milieu d’un groupe placide, criait à l’autre : — « Fainéant, t’es un fainéant, un rien-du-tout, un lâche, t’es un lâche ; je vais t’enlever le nez, entends-tu, fainéant ! » — L’autre, très calme, appuyé sur sa pelle, écoutait, et quand son adversaire vociférait : « Je vais t’enlever le nez », il se contentait de répondre d’une voix tranquille : « Viens-y donc, viens-y donc ! » L’énergumène hurlait, mais n’avançait pas ; puis soudain, se tournant vers ses camarades, il leur dit d’une voix presque calmée : « Retenez-moi, vous autres, ou je ferai un malheur ». — Comme