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LE GARDE. 24 I

Je répondis en iui tendant la main :

— Vous avez bien fait, Cavalier; vous êtes un brave homme.

II se leva ;

— Merci bien, monsieur. Maintenant je vais le quérir. II faut la correction, pour exemple.

Je savais qu'il était inutile d'essayer de dis- suader le vieux d'un projet. Je le laissai donc agir à sa guise.

II alla chercher le galopin et le ramena en le tenant par l'oreille.

J'étais assis sur une chaise de paille, avec le visage grave d'un juge.

Marius me parut grandi, encore plus laid que l'autre année, avec son air mauvais, sour- nois. Et ses grandes mains semblaient mons- trueuses.

Son oncle le poussa devant moi, et, de sa voix militaire :

— Demande pardon au propriétaire. Le gars ne dit point un mot.

Alors, l'ayant saisi sous les bras, l'ancien gendarme le souleva de terre, et il se mit à le fesser avec un telle violence que je me levai pour arrêter les coups.

L'enfant maintenant hurlait :