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YVETTE.

I

En sortant du Café Riche, Jean de Servigny dit à Léon Saval :

— Si tu veux, nous irons à pied. Le temps est trop beau pour prendre un fiacre.

Et son ami répondit :

— Je ne demande pas mieux.

Jean reprit :

— Il est à peine onze heures, nous arriverons beaucoup avant minuit, allons donc doucement.

Une cohue agitée grouillait sur le boulevard, cette foule des nuits d’été qui remue,