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M. de Sallus.

Pas très bien, comme vous avez pu le voir.

Jacques de Randol.

Par votre faute ou par la sienne ?

M. de Sallus.

Par la mienne.

Jacques de Randol.

Diable !

M. de Sallus.

Oui, j’avais des ennuis au-dehors, des ennuis sérieux, et cela m’avait mis de mauvaise humeur, de sorte que j’ai été taquin, agressif envers elle.

Jacques de Randol.

Mais je ne vois pas trop en quoi un tiers peut contribuer à une paix de cette nature.

M. de Sallus.

Vous me donnez le moyen de lui faire comprendre délicatement, en évitant toute explication, heurt ou froissement, que mes intentions sont changées.

Jacques de Randol.

Alors, vous avez des intentions de… de rapprochement ?

M. de Sallus.

Non… non… au contraire.