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MADAME DE RONCHARD.

Eh bien ! allez voir sans vous montrer et vous reviendrez nous l’apprendre tout de suite.


PETITPRÉ, qui s’est levé à l’entrée du domestique.

Non ! Je ne peux pas les espionner. Attendons. Ce ne sera pas long maintenant. (Au domestique.) Allez.


(Le domestique sort.)


MADAME DE RONCHARD, à Petitpré.

Je ne te comprends pas, Adolphe ! Tu es d’un calme ! On dirait qu’il ne s’agit pas du bonheur de ta fille. Moi, je bous.


PETITPRÉ.

Ça ne sert à rien.


MADAME DE RONCHARD.

Si on ne faisait que ce qui sert à quelque chose !


PETITPRÉ, s’asseyant près de la table, à droite.

Causons, au contraire ; causons raisonnablement, maintenant que nous voilà en famille et que M. Martinel est parti.


MADAME DE RONCHARD, s’asseyant à droite.

S’il pouvait s’en retourner au Havre !


LÉON, s’asseyant à gauche de la table.

Ça ne changerait rien qu’il soit au Havre.