aujourd’hui… Malade… elle aura fait semblant de s’empoisonner pour lui montrer qu’elle l’aime encore, qu’elle l’aime toujours… Ah ! la rouée ! (À Léon.) Et tu soutiens ces gens-là, toi ?
Il eût été convenable, ma tante, de ne pas faire tout haut devant Gilberte des suppositions révoltantes de cette nature, alors que vous ne savez rien.
Je vous en prie, ne parlons plus de cela. Tout ce que j’entends en ce moment me déchire et me salit. J’attendrai mon mari, je ne veux rien savoir que de sa bouche, car j’ai confiance dans sa parole. S’il est arrivé un malheur, j’aurai du courage… mais je ne veux plus écouter des choses pareilles !
(Elle sort par la gauche, accompagnée par Petitpré. — Un silence.)
Eh bien ! Léon, triomphes-tu toujours ? Tu vois, les maris beaux garçons ? tous les mêmes !