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SUR L’EAU

paraître violette. Elle est bizarre, hérissée, jolie, avec des pointes, des golfes innombrables, des rochers capricieux et coquets, mille fantaisies de montagne admirée. Sur ses flancs, les forêts de sapins montent jusqu’aux cimes de granit qui ressemblent à des châteaux, à des villes, à des armées de pierres courant l’une après l’autre. Et la mer est si limpide à son pied, qu’on distingue par pla-