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SUR L’EAU

Je me suis couché, bercé par le tangage, et j’ai dormi d’un profond sommeil comme on dort sur l’eau jusqu’à l’heure où Bernard me réveilla pour me dire :

— Mauvais temps, monsieur, nous ne pouvons pas partir ce matin. Le vent est tombé, mais la mer, très grosse au large, ne permet pas de faire route vers Saint-Raphaël.

Encore un jour à passer à Cannes.

Vers midi, le vent d’ouest se leva de