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une forêt de suppliciés, dans une forêt sanglante de l’enfer où les hommes avaient des racines, les corps déformés par les supplices ressemblaient à des arbres, où la vie coulait sans cesse, dans une souffrance sans fin, par ces plaies saignantes qui mettaient en moi cette crispation et cette défaillance que produisent sur les nerveux la vue brusque du sang, la rencontre imprévue d’un homme écrasé ou tombé d’un toit. Et cette émo-