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SUR L’EAU

attirante et jolie, sur les putréfactions mystérieuses. L’air qu’on respire est délicieux, amollissant et redoutable. Sur tous ces talus qui séparent ces vastes mares tranquilles, dans toutes ces herbes épaisses grouille, se traîne, sautille et rampe le peuple visqueux et répugnant des animaux dont le sang est glacé. J’aime ces bêtes froides et fuyantes qu’on évite et