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SUR L’EAU

frant de toute son âme, de tout son cœur, de toute sa force, n’aurait jamais remarquées.

Il a tout vu, tout retenu, tout noté, malgré lui, parce qu’il est avant tout un homme de lettres et qu’il a l’esprit construit de telle sorte que la répercussion, chez lui, est bien plus vive, plus naturelle, pour ainsi dire, que la première secousse, l’écho plus sonore que le son primitif.

Il semble avoir deux âmes, l’une qui note, explique, commente chaque sensation de sa voisine de l’âme naturelle,