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amener le grand foc et le remplacer par le second en prenant un ris dans la voile ; puis, un quart d’heure plus tard, nous prenions un second ris. Alors je me décidai à gagner le port de Cannes, port dangereux que rien n’abrite, rade ouverte à la mer du sud-ouest qui y met tous les navires en danger. Quand on songe aux sommes considérables qu’amèneraient dans cette ville les grands yachts étrangers, s’ils y trouvaient un abri sûr, on comprend combien est puissante l’indolence des gens du midi qui n’ont pu encore obtenir de l’État ce travail indispensable.