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calme et démesuré tombent les nuées, les nuées d’or, les nuées de sang, les nuées de feu ; elles y tombent, s’y mouillent, s’y noient, s’y traînent. Elles sont là-haut, dans l’air immense, et elles sont en bas, sous nous, si près et insaisissables dans cette mince flaque d’eau que percent, comme des poils, les herbes pointues.



Toute la couleur donnée au monde, charmante, diverse et grisante, nous apparaît délicieusement finie, admirablement éclatante, infiniment nuancée,