ces de Sèvres pour les offrir à des particuliers, à des sociétés de science ou de gymnastique, à des ambassadeurs, à des préfets, à des organisateurs d’œuvres de bienfaisance, à des chefs de bureau, à des attachés de cabinet, à des maires, à des comités quelconques.
Il faut donc produire une quantité inconcevable de morceaux à bon marché, d’une valeur insignifiante, coûtant de vingt à trente francs l’un dans l’autre. Et cette production d’horribles vases gros bleu doit absorber encore plus d’un tiers du budget de la manufacture.
Ces produits communs sont répandus à travers l’Europe et à travers la France, et causent à notre porcelainerie nationale un tort inappréciable.
Ne vaudrait-il pas mieux offrir aux sociétés, aux maires et aux ambassadeurs, de simples boîtes de cigares, et ne produire à Sèvres que des pièces exceptionnelles, dignes de soutenir la vieille réputation de grâce qu’acquit jadis l’élégante fabrique française, fille de la marquise de Pompadour ?