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Ils ne savent rien, ne soupçonnent rien de la vie ardente, passionnée, énervante et précipitée de la grande ville qu’ils habitent. Ils sont à Paris comme ils seraient à Clermont-Ferrand, et cela uniquement parce qu’ils sont nés dans une peau de provincial, nés pour habiter une petite ville. Ils sont fermés.

Leurs préoccupations restent bornées par le souci du ménage et de la place qu’ils ont ; leurs idées sont limitées par quelques principes transmis dans la famille et quelques notions de politique ; leurs passions n’ont pas d’envergure.

Beaucoup, pourtant, ont vu le jour à Paris, issus de parents parisiens ; et voilà encore les plus provinciaux de tous. Leur rue, leur quartier et leurs quelques connaissances arrêtent leur horizon.