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quelques membres rouennais du comité.

A-t-on craint la présence d’hommes trop connus, capables d’éclipser la renommée d’arrondissement du médecin, du dentiste et du pharmacien qui ont réglé, avec une autorité contestable, tous les détails de la cérémonie ?

A-t-on voulu éviter un dérangement aux célébrités contemporaines en fixant la date de la fête en plein été, au mois d’août, juste au moment où tout le monde est loin de Paris ? Cela paraît encore vraisemblable, car les invitations, lancées seulement six jours d’avance, n’ont guère rencontré que des concierges.

On se perd en conjectures.

Mais quand le voile qui recouvrait le marbre, œuvre de M. Guillaume, tomba, l’auteur de Melœnis n’avait en face de lui que les représentants de l’art médical, pharmaceutique et dentaire de la localité. Un pédicure manquait à cette fête.

Celui qui, depuis la mort de Gustave Flaubert, remplissait les fonctions de président du comité, M. Raoul Duval, avait même été remplacé en cette occasion,