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de Gontran, plus de coquetteries et d’avances que n’avait fait l’autre auparavant, avec tout son abandon libre et joyeux.
Charlotte, blessée au cœur, cachait sa peine par orgueil, semblait ne rien voir, ne rien comprendre, et continuait à venir avec une belle indifférence apparente à toutes ces rencontres chez Mme Honorat. Elle ne voulait point rester chez elle, de crainte qu’on pensât qu’elle souffrait, qu’elle pleurait, qu’elle cédait la place à sa sœur

Gontran, trop fier de sa malice pour la cacher,