Page:Maupassant - Mont-Oriol, Ollendorff, 1905.djvu/216

Cette page a été validée par deux contributeurs.
210
mont-oriol

Le docteur dit :

— Vous vous instruirez de visu. Et, s’adressant à son malade :

— Eh bien, mon cher monsieur qu’allons-nous faire aujourd’hui ? De la marche ou de l’équitation ?

M. Aubry-Pasteur, qui serrait les mains de Paul, répondit :


— Je désire un peu de marche assise, cela me fatigue moins.

M. Latonne reprit :

— Nous avons, en effet, la marche assise et la marche debout. La marche debout, plus efficace, est assez pénible. Je l’obtiens au moyen de pédales sur lesquelles on monte et qui mettent les jambes en mouvement pendant qu’on se maintient en équilibre en se cramponnant à des anneaux scellés dans le mur. Mais voici la marche assise.

L’ingénieur s’était écroulé dans un fauteuil à bascule, et il posa ses jambes dans les jambes de bois à jointures mobiles attachées à ce siège. On lui sangla les cuisses,