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IV


Les deux Oriol avaient longtemps causé après que les petites s’étaient couchées. Émus et excités par la proposition d’Andermatt, ils cherchaient les moyens d’allumer davantage son désir, sans compro mettre leurs intérêts. En paysans précis, pratiques, ils pesaient avec sagesse toutes les chances, comprenant fort bien que, dans un pays où les sources minérales jaillissent le long de tous les ruisseaux, il ne fallait pas repousser, par une demande exagérée, cet amateur inattendu, impossible à retrouver. Et cependant il ne fallait pas non plus lui laisser entièrement entre les mains cette source qui pouvait donner un jour un flot d’argent liquide, Royat et Châtel-Guyon leur servant d’enseignement.

Ils cherchaient donc par quels procédés ils pourraient enflammer jusqu’à la frénésie