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mière abondante et chaude tout le grand paysage un peu voilé par les vapeurs matinales, par la sueur de la terre chauffée s’exhalant en brouillards menus, et par les souffles humides de la Seine, qui se déroulait comme un serpent sans fin à travers les plaines, contournait les villages et longeait les collines.

Une brise molle, pleine de l’odeur des verdures et des sèves, caressait la peau, pénétrait au fond de la poitrine, semblait rajeunir le cœur, alléger l’esprit, vivifier le sang.

Parent, surpris, la respirait largement, les yeux éblouis par l’étendue du paysage ; et il murmura : « Tiens, on est bien ici. »

Puis il fit quelques pas, et s’arrêta de nouveau pour regarder. Il croyait découvrir des choses inconnues et nouvelles, non point les choses que voyait son œil, mais des choses que pressentait son âme, des événements ignorés, des bonheurs entrevus, des joies inexplorées, tout un horizon de vie qu’il n’avait jamais soupçonné et qui s’ouvrait