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donnaient à ses tempes avec chaque battement de son cœur. Oui, cet homme, cet homme tranquille, assis de l’autre côté de cette table, était peut-être le père de son fils, de Georges, de son petit Georges. Parent cessa de manger, il ne pouvait plus. Une douleur atroce, une de ces douleurs qui font hurler, se rouler par terre, mordre les meubles, lui déchirait tout le dedans du corps. Il eut envie de prendre son couteau et de se l’enfoncer dans le ventre. Cela le soulagerait, le sauverait ; ce serait fini.

Car pourrait-il vivre maintenant ? Pourrait-il vivre, se lever le matin, manger aux repas, sortir par les rues, se coucher le soir et dormir la nuit avec cette pensée vrillée en lui : « Limousin, le père de Georges !… » Non, il n’aurait plus la force de faire un pas, de s’habiller, de penser à rien, de parler à personne ! Chaque jour, à toute heure, à toute seconde, il se demanderait cela, il chercherait à savoir, à deviner, à surprendre cet horrible secret ? Et le petit, son cher petit, il