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parfum puissant d’orangers flottait dans l’air.

Je lui dis :

— La reverrez-vous ?

Il répondit :

— Parbleu ! J’ai maintenant ici, tant en terre qu’en argent, sept à huit cent mille francs. Quand le million sera complet, je vendrai tout et je partirai. J’en ai pour un an avec elle — une bonne année entière. — Et puis adieu, ma vie sera close.

Je demandai : — Mais ensuite ?

— Ensuite, je ne sais pas. Ce sera fini ! Je lui demanderai peut-être de me prendre comme valet de chambre.