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se dévêtit, se lava, mit une chemise blanche, et se revêtit avec précipitation, comme si on l’eût attendu dans la pièce voisine pour un événement d’une importance extrême.

Puis il entra dans le salon, heureux de n’avoir plus rien à redouter.

Il jeta un coup d’œil sur le journal, alla regarder dans la rue, revint s’asseoir sur le canapé ; mais une porte s’ouvrit, et son fils entra, nettoyé, peigné, souriant. Parent le saisit dans ses bras et le baisa avec passion. Il l’embrassa d’abord dans les cheveux, puis sur les yeux, puis sur les joues, puis sur la bouche, puis sur les mains. Puis il le fit sauter en l’air, l’élevant jusqu’au plafond, au bout de ses poignets. Puis il s’assit, fatigué par cet effort ; et prenant Georges sur un genou, il lui fit faire « à dada ».

L’enfant riait enchanté, agitait ses bras, poussait des cris de plaisir, et le père aussi riait et criait de contentement, secouant son gros ventre, s’amusant plus encore que le petit.