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bruissantes tombant en rond à ses pieds, l’une après l’autre ?

Et quoi de plus joli aussi que leurs mouvements pour détacher ces doux vêtements qui s’abattent, vides et mous, comme s’ils venaient d’être frappés de mort ? Comme elle est superbe et saisissante l’apparition de la chair, des bras nus et de la gorge après la chute du corsage, et combien troublante la ligne du corps devinée sous le dernier voile !

Mais voilà que, tout à coup, j’aperçus une chose surprenante, une tache noire, entre les épaules ; car elle me tournait le dos ; une grande tache en relief, très noire. J’avais promis d’ailleurs de ne pas regarder.

Qu’était-ce ? Je n’en pouvais douter pourtant, et le souvenir de la moustache visible, des sourcils unissant les yeux, de cette toison de cheveux qui la coiffait comme un casque, aurait dû me préparer à cette surprise.

Je fus stupéfait cependant, et hanté brusquement par des visions et des réminiscences singulières. Il me sembla que je voyais une