montrai que pour déjeuner, confus encore, ne sachant quelle contenance garder.
On n’avait point aperçu Miss Harriet. On l’attendit ; elle ne parut pas. La mère Lecacheur entra dans sa chambre, l’Anglaise était partie. Elle avait dû même sortir dès l’aurore, comme elle sortait souvent, pour voir se lever le soleil.
On ne s’en étonna point et on se mit à manger en silence.
Il faisait chaud, très chaud, c’était un de ces
jours brûlants et lourds où pas une feuille ne
remue. On avait tiré la table dehors, sous un
pommier ; et de temps
en temps Sapeur allait
remplir au cellier la
cruche de cidre, tant
on buvait. Céleste apportait
les plats de la
cuisine, un ragoût de
mouton aux pommes
de terre, un lapin
sauté et une salade.
Puis elle posa devant
nous une assiette de
cerises, les premières
de la saison.
Voulant les laver et les rafraîchir, je priai la petite bonne d’aller me tirer un sceau d’eau bien froide.