tubait un peu, M. de Coutelier, en fumant sa pipe le soir avec M. de Courville, lui dit : « Si vous saviez comme je pense souvent à votre amie, vous auriez pitié de moi. »
L’autre, que la conduite du baron en cette circonstance avait un peu froissé, lui dit sa pensée vivement : « Sacrebleu, mon cher, quand on a des secrets dans son existence, on ne s’avance pas d’abord comme vous l’avez fait ; car, enfin, vous pouviez prévoir le motif de votre reculade, assurément. »
Le baron confus cessa de fumer.
« Oui et non. Enfin, je n’aurais pas cru ce qui est arrivé. »
M. de Courville, impatienté, reprit :
« On doit tout prévoir. »
Mais M. de Coutelier, en sondant de l’œil les ténèbres pour être sûr qu’on ne les écoutait pas, reprit à voix basse :
« Je vois bien que je vous ai blessé et de-