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meubles, d’objets singuliers et inattendus, Sorieul nous dit : « Je me nomme général. Tenons un conseil de guerre. Toi, les cuirassiers, tu vas couper la retraite à l’ennemi, c’est-à-dire donner un tour de clef à la porte. Toi, les grenadiers, tu seras mon escorte. »

J’exécutai le mouvement commandé, puis je rejoignis le gros des troupes qui opérait une reconnaissance.

Au moment où j’allais le rattraper derrière un grand paravent, un bruit furieux éclata. Je m’élançai, portant toujours une bougie à la main. Le Poittevin venait de traverser d’un coup de baïonnette la poitrine d’un mannequin dont Sorieul fendait la tête à coups de hache. L’erreur reconnue, le général commanda : « Soyons prudents, » et les opérations recommencèrent.

Depuis vingt minutes au moins on fouillait tous les coins et recoins de l’atelier,