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la charge et faillit désarçonner son cavalier.
Hector, ému, tâchait de le calmer :
« Allons, tout beau, mon ami, tout beau. »
Puis, quand le porteur eut repris sa tranquillité et le porté son aplomb, celui-ci demanda :
« Est-on prêt ? »
Toutes les voix répondirent :
« Oui. »
Alors, il commanda :
« En route ! »
Et la cavalcade s’éloigna.
Tous les regards étaient tendus sur lui. Il trottait à l’anglaise en exagérant les ressauts. À peine était-il retombé sur la selle qu’il rebondissait comme pour monter dans l’espace. Souvent il semblait prêt à s’abattre sur la crinière ; et il tenait ses yeux fixes devant lui, ayant la figure crispée et les joues pâles.
Sa femme, gardant sur ses genoux un