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UNE RUSE.

nue tragiquement calme : « Allons vite ! » dit-elle.

« J’étais prêt, mais je m’écriai : « Sacrebleu, je n’ai pas dit d’atteler mon coupé. » Elle répondit : « J’en ai un, j’ai le sien qui l’attendait. » Elle s’enveloppa jusqu’aux cheveux. Nous partîmes.

« Quand elle fut à mon côté dans l’obscurité de la voiture, elle me saisit brusquement la main, et la broyant dans ses doigts fins, elle balbutia avec des secousses dans la voix, des secousses venues du cœur déchiré : « Oh ! si vous saviez, si vous saviez comme je souffre ! Je l’aimais, je l’aimais éperdument, comme une insensée, depuis six mois. »

« Je demandai : « Est-on réveillé, chez vous ? » Elle répondit : « Non, personne, excepté Rose, qui sait tout. »

« On s’arrêta devant sa porte ; tous dormaient, en effet, dans la maison ; nous sommes entrés sans bruit avec un passe-