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MARROCA
baie où sont les bains. La montagne escarpée,
couverte de taillis, de hautes plantes aromatiques aux
senteurs puissantes, s’arrondit en cercle autour de cette
crique où trempent, tout le long du bord, de gros
rochers bruns.
Personne dehors ; rien ne remuait ; pas un cri de bête, un vol d’oiseau, pas un bruit, pas même un clapotement, tant la mer immobile paraissait engourdie sous le soleil. Mais dans l’air cuisant, je croyais saisir une sorte de bourdonnement de feu.
Soudain, derrière une de ces roches à demi noyées dans l’onde silencieuse, je devinai un léger mouve-
