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LA BUCHE
m’amusais pas ! Quoi ! tromper Julien ? devenir
l’amant de cette petite folle perverse et rusée, effroyablement sensuelle sans doute, à qui son mari déjà ne
suffisait plus ! Trahir sans
cesse, tromper toujours,
jouer l’amour pour le seul
attrait du fruit défendu
du danger bravé, de
l’amitié trahie ! Non,
cela ne m’allait
guère. Mais que
faire ? imiter Joseph ! rôle fort sot
et, de plus, fort
difficile, car elle
était affolante
en sa perfidie,
cette fille, et enflammée
d’audace, et palpitante, et acharnée. Oh !
que celui qui n’a jamais senti sur sa bouche le baiser
profond d’une femme prête à se donner, me jette la
première pierre…
…Enfin, une minute de plus… vous comprenez,