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nous entendra. Je vous aime, je veux t’aimer librement, tout entière, des pieds à la tête. » Et il l’étreignait avec violence, en l’affolant de baisers.

Elle résistait encore, effrayée, honteuse aussi. Mais il la saisit par la taille, l’enleva et l’emporta sous la pluie qui devenait terrible.

La porte était restée ouverte ; ils montèrent à tâtons l’escalier ; puis, lorsqu’ils furent entrés dans la chambre elle poussa les verrous, pendant qu’il enflammait une allumette.

Mais elle tomba défaillante sur un fauteuil. Il se mit à ses genoux et, lentement, il la dévêtait, ayant commencé par les bottines et par les bas, pour baiser ses pieds.

Elle disait, haletante : « Non, non, Étienne, je vous en supplie, laissez-moi rester honnête ; je vous en voudrais trop, après ! c’est si laid, cela, si grossier ! Ne peut-on s’aimer avec les âmes seulement… Étienne. »

Avec une adresse de femme de chambre, et une vivacité d’homme pressé, il déboutonnait, dénouait, dégrafait, délaçait sans repos. Et quand elle voulut se lever et fuir pour échapper à ses audaces, elle sortit brusquement de ses robes, de ses jupes et de son