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soudain d’un malaise terrible qui faisait prévoir une très grave maladie, avait été pris d’une grande peur de la mort, et qu’il désirait le voir, causer avec lui, écouter ses conseils, connaître mieux les croyances, se rapprocher de l’Église, et sans doute se confesser, puis communier, pour franchir en paix avec lui-même le redoutable pas.

Et j’ajoutai d’un ton frondeur : « Il le désire ; enfin, si cela ne lui fait pas de bien cela ne lui fera toujours pas de mal. »

Le vieux jésuite, effaré, ravi, tout tremblant, me dit : « Attendez-moi une minute, mon enfant, je viens. » Mais j’ajoutai :