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Est-il bien certain qu’elles disent « Je t’aime ! » comme les autres femmes ; qu’elles n’aient jamais de « mots d’auteur », d’« effets » et de « gestes » ?

Et j’en appelle aux hommes qui ont connu des comédiennes, qui ont assisté à la représentation à domicile de leurs tendresses, tout, en cette petite aventure de leur vie qu’on nomme un « amour », n’a-t-il pas une odeur de planches, de coulisses, jusqu’à la rupture qui est fatalement plus dramatique, plus déclamatoire, plus machinée qu’avec d’autres ?