Page:Maupassant - Le Rosier de Madame Husson.djvu/314

Cette page a été validée par deux contributeurs.

sance ; elle haleta quelques secondes, fit le geste de me cravacher, puis s’enfuit.

Dix minutes plus tard, Césarine, stupéfaite, m’apportait une lettre ; je lus : « Mme  de Jadelle espère que M. de Brives la débarrassera immédiatement de sa présence. »

Je partis.

Eh bien, je ne suis point encore consolé. J’ai tenté de tous les moyens et de toutes les explications pour me faire pardonner cette méprise. Toutes mes démarches ont échoué.

Depuis ce moment, voyez-vous, j’ai dans… dans le cœur un goût de verveine qui me donne un désir immodéré de sentir encore ce bouquet-là.