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Quant à ma fiancée, elle me trouvait sans doute délicieux, et je compris, à certains signes, que j’allais bientôt être agréé. J’étais certes le plus heureux des hommes du monde, attendant tranquillement le baiser légal d’une femme que j’aimais dans les bras d’une jeune et belle fille pour qui j’avais de la tendresse.

C’est ici, madame, qu’il faut vous tourner un peu ; j’arrive à l’endroit délicat.

Mme  de Jadelle, un soir, comme nous revenions de notre promenade à cheval, se plaignit vivement que ses palefreniers n’eussent point pour la bête qu’elle montait certaines précautions exigées par elle. Elle répéta même plusieurs fois : « Qu’ils prennent garde, qu’ils prennent garde, j’ai un moyen de les surprendre. »

Je passai une nuit calme, dans mon lit. Je m’éveillai tôt, plein d’ardeur et d’entrain. Et je m’habillai.

J’avais l’habitude d’aller chaque matin fumer une cigarette sur une tourelle du château où montait un escalier en limaçon, éclairé par une