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quoi nous étions venus. Mais comme il était long dans son affaire, je me trouvai tant percluse de fatigue que je m’endormis.

Il s’en alla sans rien me donner. Je ne m’en aperçus seulement pas. Il pleuvait, comme je vous l’ disais. C’est d’puis ce jour-là que j’ai des douleurs que je n’ai pas pu m’en guérir, vu que j’ai dormi toute la nuit dans la crotte.

Je fus réveillée par deux sergots qui me mirent au poste, et puis, de là, en prison, où je restai huit jours, pendant qu’on cherchait ce que je pouvais bien être et d’où je venais. Je ne voulus point le dire par peur des conséquences.

On le sut pourtant et on me lâcha, après un jugement d’innocence.

Il fallait recommencer à trouver du pain. Je tâchai d’avoir une place, mais je ne pus pas, à cause de la prison d’où je venais.

Alors je me rappelai d’un vieux juge qui m’avait tourné de l’œil, pendant qu’il me jugeait, à la façon du père Lerable, d’Yvetot. Et j’allai le trouver. Je ne m’étais point trompée. Il me donna