Page:Maupassant - Le Rosier de Madame Husson.djvu/22

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Il arrivait, la tête en avant, les bras ballants, les jambes molles, par périodes de trois, six ou dix pas rapides, que suivait toujours un repos. Quand son élan énergique et court l’avait porté au milieu de la rue, il s’arrêtait net et se balançait sur ses pieds, hésitant entre la chute et une nouvelle crise d’énergie. Puis il repartait brusquement dans une direction quelconque. Il venait alors heurter une maison sur laquelle il semblait se coller, comme s’il voulait entrer dedans, à travers le mur. Puis il se retour-